Journée de travaille, fini par une rencontre en soiréé [PV Harlequin]

L'Arlequin avait envie de se divertir ... mais avant cela il voulait manger quelque chose. Certes il était seul, mais il n'avait pas envie de repartir seul. Il trouverait surement quelqu'un au bar à inviter à sa table. Dans son éternel costume trois pièces toujours classe et propre sur lui, le démon pénétra la salle du restaurant, et regarda au niveau du bar .... personne. Il n'était pas en veine. Il s'installa donc seul à une table en attendant que le destin lui sourisse un peu comme c'est souvent le cas depuis qu'il est démon. Il s'est provoqué la chance.

Justement la serveuse qui s'approche de lui, pourrait être cette chance ... Elle est parfaitement belle et séduisante dans son costume de travail, mais l'Arlequin se fait vite rattraper par ses vilains défauts, sonder l'esprit des gens et savoir ce qu'il pense.

"Je vais attendre encore un peu, disons une demi - heure, comme cela vous aurez le loisir et le privilège de vous joindre à ma table, est ce envisageable ?"

L'Arlequin avait volontairement jouer la provocation pour voir et sonder ses émotions, ses réactions, ses envies et ce qu'elle pouvait penser de lui. Fait étrange, cela ne marchait guère comme si il y avait un blocage d'ondes télépathiques. Cela lui était déjà arrivé avec un démon télépathe. Est ce que cette jeune femme avait quelque chose d'exceptionnelle à part son merveille physique. Il voulait en savoir plus

"Oui, vous visez juste, je suis un psychopathe sanguinaire, doublé d'un triple schizophrénie atteinte au stade 3, stade ultime bien sûr. Je déteste manger seul, un peu de compagnie voilà tout"

La jeune femme prit le large et revint s'installer à sa table.

"Enchanté Sarah, Arl, peu commun, mais mes parents n'aimaient pas ce qui est commun. Alors comment quelqu'un d'intuitif comme vous fait dans un modeste restaurant de Los Angeles ?"

(désolé pour le retard)

L'Arlequin était toujours perplexe sur cette jeune femme, il n'arrivait guère à sonder l'esprit de la jeune femme et du coup il voulait en savoir encore plus. Comme un jouet que l'on n'a pas le droit d'avoir, comme un fantasme que l'on ne peut pas réaliser, comme un rêve que l'on veut réaliser. Elle l'interrogea à son tour.

"Pour ma part, je vis d'amour et d'eau fraiche, je me pose jamais très longtemps, je fais des petits boulot à gauche à droite ... quant au compliment sur ma beauté, c'est un peu mon gagne pain, donc je fais en sorte de le maintenir à un certain niveau. Et quand j'entend des réactions de la sorte je me dis que j'y arrive. Et avant d'entendre votre prochaine question, non je ne suis pas gogo danseur ni gigolo"

Il lui fit un large sourire pour détendre l'atmosphère et but une longue gorgée

"Dites moi ce qui vous rend unique d'après vous ... je suis sur que vous avez un très bon instinct ?"

La jeune femme avait beaucoup de choses à dire, ce qui facilitait presque la travail de l'Arlequin, il n'arrivait pas à sonder l'esprit de la belle servante, mais elle disait tellement de choses, qu'il pouvait à son tour analyser la jeune femme parce qu'elle disait et ce qu'elle voulait surement dire. L'Arlequin savait lire entre les lignes et il comptait bien mettre à jour le petit secret de la belle.

"Je suis d'accord nous sommes tous unique, mais nous ne sommes pas tous banals, il y a des gens comme vous et moi qui sortons de l'ordinaire, parce que nous avons des capacités et des facilités que nous utilisons au quotidien n'est ce pas ?"

L'Arlequin cherchait à pousser un peu plus la réflexion de la jeune femme et lui faire dire ce qu'elle ne voulait pas dire. Elle enchaina par un petit jeu d'analyse, ce qui était intéressant, c'est que l'Arlequin en sondant les personnes pour savoir si elle avait tort ou pas. L'homme allait bien tromper sa femme ... mais il pensait à un autre homme, ce qui fit sourire le démon. Et l'homme triste mangeait bien là son dernier repas.

"Très juste, j'aime votre capacité d'analyser, mais ne cherchez pas chez moi quelque chose à analyser, mon psy n'y arrive pas. J'ai une question pourquoi ne pas aider l'homme qui veut se suicider ?"

L'Arlequin voulait toujours sonder cet esprit très curieux mais en vain, ce qu'il sentait et ressentait par contre c'était cette petite attirance du au jeu que se livrait les deux protagonistes. Il jouait avec elle comme elle jouait avec lui, il le sentait bien. Cette petite attirance eut pour effet de les rapprocher les yeux dans les yeux

L'analyse assez concise et très vite résumé de la situation du monde fit sourire l'Arlequin, en effet, lui qui connaissait le monde se rendit compte que cette poupée barbie avait encore beaucoup de choses à apprendre et qu'elle avait reçu surement ses pouvoirs sans le savoir.

"Bien sur je l'entends, mais personnellement, je suis plus terre à terre, je fais davantage confiance à un sixième sens"

Elle partit aider l'homme de manière très douce et revint à sa place avec grace

'Bien sur que je suis un humain ma belle, et j'ai juste un sixième sens comme vous n'est ce pas ?"